Le nom et le prénom : Louve (pas de nom connu voir histoire)
L'âge: 8 ans. Je sais, ce n'est pas du tout dans les normes, mais une petite exception ?
Sexe: Féminin
La description : un petite silhouette se faufile entre deux bâtiments. Effectivement, c'est Louve. D'environs un mètre vingt, la gamine n'est pas très grande pour son age. Plutôt fine mais pas maigre, musclée, elle se déplace assez vite. Ses yeux, d'un vert émeraude pétant éclatent sur son visage un peu pâle. Des mèches de cheveux blancs, anomalie génétique, retenus par un bonnet violet au bord jaune, tombent sur son front. Un sourire toujours fixé à son visage innocent, elle a une démarche sautillante.
Le caractère : Louve est l'innocence même. elle sourit à la vie, toujours joyeuse. Elle peut faire parfois preuve d'une intelligence hors norme pour son âge, mais c'est rare. Le plus souvent, elle est comme une gamine normale qui aime courir après les insectes. Elle a conscience que la vie est précieuse, et c'est la première chose qu'elle dira à un de ces horribles Doryphore, lorsqu'elle en croisera un, elle se l'ai promis. D'ailleurs, même si des humains s'énervent entre eux, elle n'hésite pas à aller les voir et leur dire qu'il sont idiots de se battre. Complètement inconsciente, on pourrait dire aussi.
Grade: J'aimerais bien qu'elle ne soit pas étudiante, juste une gamine qui se balade innocemment partout.
Affinité: Vent
Voie: Louve n'a choisit aucune voix, elle est entre les deux, n'ayant aucun pouvoir des deux.
Pouvoir(s) spécial(aux): J'aimerais bien qu'elle puisse être métamorphe homme-hermine. Sinon, ce n'est pas grave, mais ça ajouterais un ti + !!
L'histoire : Même les chevaliers ont leur élite. Bothair était l'un d'entre eux. Il faisait partit des meilleurs. Il ne comptait plus les ennemis tués. Ses tactiques étaient toujours respectées et gagnantes. Il savait manier toutes les armes, et évaluer ses ennemis d'un coup d'œil. Son seul défaut était que le peu de magie qu'il avait, il ne savait pas s'en servir. Petit défaut, légèrement handicapant, mais les Doryphore non plus, n'avaient pas la magie. A chaque combat, il faisait des ravages dans le camp ennemi. Mais même les meilleurs peuvent faillir. C'est à ses 40 ans qu'il se maria pour la première fois. Un peu tard, peut être, mais la guerre ne laisse pas beaucoup de temps pour la vie sentimentale. Sa femme, dont il était follement amoureux, elle, elle avait atteint ses 19 ans depuis trois jours lors du mariage. Dia. Il s'agissait d'une de ces rebelles qui critiquent tout. Elle embruma l'esprit droit et fort de son mari avec ses idées. La nuit, quand il revenait du front, ils allaient, comme des voleurs, ou plutôt des assassins. Ils attaquaient n'importe qui, le volait et le tuait. Ils eurent une fille, Louve. Ils l'appelèrent ainsi car ils se considéraient comme des rebelles, et cet animal de la planète terre n'est il pas le symbole de la sauvagerie, de la liberté ? Animal hait ou adoré, il ne laisse jamais indifférent. Il vit la nuit, tue pour se nourrir.
Sourire sur le visage de ses parents, vie heureuse malgré les fréquentes séparations lorsque son père partait au front. Beaucoup de cadeaux, de gâteries. Une enfance heureuse ou elle apprit à parler marcher, comme tout enfant bien équilibré. Elle venait d'atteindre ses trois ans quand les deux parents furent pris. Une attaque ratée. Des soldats qui voulaient se venger des disparitions leurs avaient tendus un piège. Tandis qu’un soldat se faisait attaquer, le filet se referma. Embuscade. Les parents furent emmenés un mois en prison, tandis qu’on retrouva la gamine, et l’on s’en occupa. Cellule grise, nourriture grise, vie grise.
Et puis, les soldats obtinrent ce qu’ils demandaient. Ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient de la petite famille. La gamine leur fut amenée. Ils ne la pensaient pas coupable, alors ne la touchèrent pas. Attachée à une chaise, elle du les regarder torturer ses parents. Au dernier moment, Elle se détacha. Un cri, sa mère. « Fuis, Louve, vis pour nous ! Fuis ! » Le corps mutilé de sa mère repassait encore et encore devant son visage tandis qu’elle courrait dans les couloirs, son pas martelant le sol et résonnant dans sa tête, se mêlant au dernier cri de celle qui l’avait choyée, aimée, embrassé… Une gamine de deux ans aurait du être facilement retrouvée, mais qui aurait pensé à chercher une hermine blanche au bout de la queue noire ? En effet, elle avait découvert qu'elle pouvait se métamorphoser. Paniquée, quand les soldats allaient la rattraper, elle se cacha dans un recoin sombre, en pensant être petite, toute petite. Personne ne la vit tandis qu’elle se faufilait dehors. Elle pouvait ainsi trouver manger, ainsi. Pendant quelques mois, elle fut adoptée par une vieille technicienne qui s'occupa d'elle. Elle la nourrissait, lui offrait un lit et des cadeaux. Son bonnet qu'elle porte toujours date de cette époque. De nouveau le bonheur. Ça dura cinq mois, et la dame finit par mourir d'une maladie inconnue. Louve se retrouva encore une fois à la rue. Parfois, elle fréquente des apprentis soldats quelques jours, mais elle finit toujours par se retrouver seule. Malgré cette enfance agitée, elle est toujours gaie, naïve. Le symbole même de l'innocence.